À Nancy, le contrôle d’un militaire de l’opération Sentinelle se finit en pugilat avec la police

En faisant son jogging à Nancy, un militaire de l’opération Sentinelle hors service a croisé le 30 mai un équipage de policiers en intervention. Ceux-ci ont décidé de procéder à un contrôle d’identité mais il s’est montré agressif et s’est opposé violemment à son interpellation.
Sputnik

Du jogging, ce militaire de l’opération Sentinelle a fini en garde à vue, raconte L’Est Républicain.

Les faits se sont déroulés le 30 mai au matin, vers 9h30, dans la rue des Dominicains à Nancy. Tout a commencé par une intervention banale. Ayant arrêté un individu responsable d’une bagarre, une équipe de policiers a repéré un homme qui faisait son jogging.

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Ce dernier a alors fait une remarque à une brigadière qui tenait son téléphone portable à la main. «Pas de téléphone en service», aurait-il lancé sur un ton agressif, avant de continuer à courir.

L’équipage de policiers a rattrapé cet homme, qui a par ailleurs traversé la route au feu rouge pour les piétons.

«Qu’est-ce que vous me voulez ? Je travaille avec vous, je suis responsable Sentinelle», aurait-t-il affirmé, refusant de se soumettre à un contrôle d’identité. Les policiers ont alors décidé de le conduire au commissariat afin de procéder à des vérifications, mais ont encore une fois essuyé un vif refus.

Ils l’ont alors plaqué au sol en effectuant un étranglement avant de parvenir à le menotter alors qu’il s’y opposait violemment. Le militaire aurait également menacé les policiers de représailles hiérarchiques. La scène a été entièrement filmée par vidéosurveillance, selon le média.

Placé en garde à vue et convoqué devant le tribunal, il sera jugé en février 2020 pour violence et rébellion

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