Le film Parasite, drame familial du Sud-Coréen Bong Joon-ho évoquant la violence des rapports sociaux, a décroché la Palme d'or samedi 25 mai en clôture du 72e Festival de Cannes.
«Merci beaucoup. Je suis très honoré, j'ai toujours été très inspiré par le cinéma français, je remercie Henri-Georges Clouzot et Claude Chabrol», a déclaré Bong Joon-ho, premier cinéaste de son pays à remporter la récompense cannoise.
Le Grand Prix du Festival est allé à la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop pour son premier long-métrage Atlantique, qui raconte le périple d'ouvriers sénégalais en quête d'un avenir meilleur.
Le prix du jury a été décerné à deux films: Bacurau de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles, sur l'histoire d'un village coupé du monde, ainsi que Les Misérables de Ladj Ly, sur la Brigade Anti-Criminalité (BAC).
«Je dédie ce film à tous les Misérables de France et d'ailleurs. Mon film parle des rapports entre les différentes communautés dans ce territoire. Le seul ennemi en commun qu'il y a entre ses habitants et les policiers, c'est la misère», a déclaré Ladj Ly.
Antonio Banderas a remporté le prix d'interprétation masculine pour son rôle dans le film de Pedro Almodovar, Douleur et Gloire.
«Ce soir, c'est mon soir de gloire», a déclaré l'acteur espagnol.
Le prix d'interprétation féminine a été décerné à l'actrice britannique Emily Beecham pour son rôle dans Little Joe.
Jean-Pierre et Luc Dardenne ont reçu celui de la mise en scène pour leur film Le jeune Ahmed.
La Caméra d'or est revenue au film Nuestras Madres du Guatémaltèque César Diaz.