Lundi 20 mai au soir, lors des débats organisés sur LCI, le président de Debout la France (DLF) a, comme il l’a lui-même déclaré, osé «s’attaquer à un tabou»: la fécondité sur le continent africain. Évoquant une prochaine multiplication par deux de la population en Afrique en 30 ans, il a proposé un «contrôle des naissances».
L’idée de Nicolas Dupont-Aignan a été accueillie froidement par ses adversaires qui ont même lancé des «bravos» non dépourvus d’ironie. La tête de liste Europe Écologie Les Verts, Yannick Jadot, a considéré cette proposition comme «scandaleuse» et la candidate de La France insoumise Manon Aubry a qualifié ces propos de «honteux».
Cette réaction n’a toutefois pas empêché Dupont-Aignan de répéter sa proposition sur Twitter: «J’ose le dire, il faut s’attaquer à un tabou: le contrôle des naissances en Afrique comme l’a fait en son temps la Chine pour réussir sa transition économique. Les pays africains le savent très bien!», a-t-il écrit sur le compte officiel de Debout la France. «Il faut un grand plan d'aide à l'Afrique: il faut traiter le problème de la surpopulation africaine, on ne peut pas parler d'immigration, de stabilité du monde ou d'environnement si on ne parle pas de la surchauffe démographique de l'Afrique!», a ajouté Nicolas Dupont-Aignan.