Accusée d’un geste suprémaciste blanc, Marine Le Pen pointe du doigt Macron

Alors que Marine Le Pen s’est expliquée pour son selfie avec un «suprémaciste finno-ougrien» sur lequel elle réalisait un geste qualifié comme appartenant à cette idéologie, la dirigeante du RN a insisté au micro de France Inter sur le fait qu’il s’agissait pour elle du «ok» des plongeurs et qu’Emmanuel Macron l’avait aussi fait auparavant.
Sputnik

Invitée mercredi 15 mai sur les ondes de France Inter, Marine Le Pen a commenté son selfie avec un militant «suprémaciste finno-ougrien», cliché sur lequel la patronne du Rassemblement national (RN) exécutait de la main le même signe controversé.

Bien que certains aient souligné qu’un cercle avec le pouce et l'index, les trois autres doigts levés, était un geste familier des suprémacistes blancs, Mme Le Pen a rétorqué que ce n’était pas le cas pour elle.

«Ce n’est pas un geste suprémaciste blanc, c’est un geste qui veut dire "ok" pour les sept millions de personnes qui vivent sur notre planète», a déclaré Marine Le Pen avant de se corriger pour le chiffre de sept milliards après une remarque de l’animatrice.

En outre, Marine Le Pen n’a pas hésité à faire le parallèle avec d’autres personnalités politiques qui, elles aussi, ont été prises en photo en faisant le même signe de la main, dont le Président français.

«Vous trouvez sur Internet des dizaines de personnes: Macron, Obama et toute une série d’autres qui font ce geste», a-t-elle rappelé.

Elle a également précisé que c’était un signe des plongeurs pour exprimer leur accord, ce à quoi l’animatrice a répondu en lui demandant si elle faisait de la plongée.

Comment Marine Le Pen s’est fait piéger par un suprémaciste estonien sur un selfie
Finalement, la dirigeante du RN a conclu qu’il s’agissait d’«attaques à dix jours de l’élection».

«Si vous pensez que c’est ça qui va nous faire baisser, vous vous trompez lourdement», a-t-elle conclu.

En visite en Estonie le 14 mai, Marine Le Pen a fait un selfie avec Ruuben Kaalep, élu du Parti populaire conservateur d'Estonie (EKRE) et militant suprémaciste. Elle y réalisait un signe de la main qui peut représenter le «w» et le «p» de «white power» (pouvoir blanc) symbolisant le suprémacisme blanc pour les partisans de la supériorité de la race blanche aux États-Unis.

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