«L’Iran est au bord d’une confrontation avec son ennemi», selon le commandant des Pasdaran

Le commandant en chef du corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami, a affirmé que l’Iran était au bord d’une «confrontation avec son ennemi», alors que Donald Trump s’est dit certain que Téhéran souhaiterait «bientôt parler».
Sputnik

L’Iran est au bord d’une «confrontation d’envergure avec son ennemi», a déclaré ce mercredi 15 mai le général Hossein Salami, commandant en chef du corps des Gardiens de la révolution islamique (GRI) depuis avril 2019, cité par l’agence iranienne Fars News.

«Ce moment de l’Histoire est le plus décisif de la révolution islamique parce que notre ennemi est entré dans le champ de la confrontation avec tous les moyens possibles», a indiqué le général.

Les USA déploient un groupe aéronaval pour envoyer un message sans équivoque à l’Iran
La déclaration du commandant des GRI intervient après que le département d'État américain a demandé à son personnel diplomatique non-essentiel de quitter l'Irak, se référant à des informations de services secrets sur une menace «imminente» que fait peser l'Iran sur son voisin. Dans le même temps, l'Allemagne et les Pays-Bas, deux alliés des États-Unis, ont suspendu leurs programmes d'entraînement des troupes irakiennes face à la montée des tensions dans la région.

Le Président Trump s’est dit sûr ce mercredi que Téhéran voudrait «bientôt parler» avec Washington, tout en démentant toute «querelle interne» au sein de son administration au sujet de sa «politique de fermeté au Moyen-Orient».

«Il n’y a pas de conflit interne. Différentes opinions sont exprimées et je prends une décision finale — le processus est très simple […]. Je suis certain que l’Iran voudra bientôt parler», a-t-il notamment écrit sur Twitter.

Les Gardiens de la révolution iraniens menacent de «frapper à la tête» les États-Unis
Le 12 mai, le chef de la Force aérospatiale des Gardiens de la révolution islamique, Amir Ali Hajizadeh, avait déclaré que l’Iran frapperait les États-Unis «à la tête» si Washington faisait «un mouvement» contre son pays. Il a ainsi réagi aux annonces faites par le conseiller du Président à la sécurité nationale John Bolton et le Pentagone sur l’envoi d’un groupe aéronaval dirigé par le porte-avions USS Abraham Lincoln, de bombardiers B-52, de missiles sol-air Patriot et du navire de transport USS Arlington au Proche-Orient. Selon M.Bolton, ce renforcement de la présence militaire des États-Unis dans la région est appelé à «envoyer un message clair et sans équivoque au régime iranien».

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