Après avoir adressé une ferme mise en garde à la République islamique, Donald Trump a démenti tout projet d’envoyer 120.000 soldats au Moyen-Orient pour contrer l’Iran, évoqué la veille par le New York Times.
«Est-ce que je le ferais? Absolument. Mais nous ne l’avons pas planifié. Espérons que nous n’ayons pas à le planifier. Si nous devions le faire, nous enverrions beaucoup plus d’hommes que ça», a-t-il affirmé devant les journalistes à la Maison-Blanche.
Début mai, les États-Unis avaient annoncé le déploiement dans le Golfe du porte-avions USS Abraham Lincoln et de bombardiers en réponse à une «menace crédible» émanant de Téhéran. Par ailleurs, un navire de guerre transportant des véhicules et une batterie de missiles Patriot doit se joindre à la flotte emmenée par l’USS Abraham Lincoln.
Dans un entretien accordé à CNN à cette occasion, l’ambassadeur iranien auprès des Nations unies Majid Takht Ravanchi a accusé la partie états-unienne de mener une «guerre psychologique» contre son pays.