«2018 a été une année noire pour les personnes LGBT» avec 231 agressions physiques recensées, lit-on dans le rapport annuel de SOS Homophobie publié le 14 mai.
L’année 2013, marquée par un pic des actes homophobes face à l’adoption de la loi sur le mariage pour tous, avait marqué le précédent record d’agressions physiques avec 188 cas. 2018 enregistre une hausse de 66% de ces agressions par rapport à 2017. Au dernier trimestre, un cas d’agression par jour en moyenne a été signalé à SOS Homophobie.
L’association a recueilli 1.905 témoignages, soit une augmentation de 15% par rapport aux données de 2017, lit-on dans le rapport. SOS Homophobie reçoit les données via une ligne d’écoute, un tchat et un formulaire en ligne. En 2018, pour la troisième année consécutive, le nombre de témoignages reçus est en hausse, selon le rapport.
Dans 54% des cas, les agressions signalées se produisent dans la vie quotidienne, tant dans des lieux publics (12% des cas), qu’au travail (11%) ou dans des magasins (6%). 23% des cas d’homophobies évoqués se sont produits sur Internet.
Les faits les plus fréquemment signalés par les victimes sont les manifestations de rejet (62%) et les insultes (51%), mais aussi les discriminations (38%), le harcèlement (20%), les menaces (17%) et la diffamation (17%).