La soif de vivre: le jeune Irakien Kassim al-Kadim a assisté à un match de foot à Moscou

Sputnik

Découvrez l’invité d’honneur de ce match du championnat de football russe dans ce diaporama réalisé par Sputnik.

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Kassim al-Kadim est né à Kerbala, en Irak. Il y a plusieurs années, il a perdu sa jambe gauche en marchant sur une mine.
Sur la photo: Kassim al-Kadim au stade Otkrytié Arena de Moscou.
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«Ce fut évidemment un terrible choc pour nous. Au début, ce fut très difficile pour notre famille. Mais ... avec le temps, nous nous sommes habitués», résume le père de Kassim (à droite sur la photo).
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Mais, un handicap grave ne signifie pas la fin de la vie. C’est d’autant plus vrai dans une famille comme celle de Kassim qui a trois frères et trois sœurs.
Sur la photo: Le joueur du Spartak Guéorgui Djikiya remet à Kassim al-Kadim un ballon avec les autographes des membres de son équipe.
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L’adolescent a progressivement appris à se déplacer à l’aide de béquilles.
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Et même à jouer au football ce qui, d’après lui, ne présente pas de grandes difficultés.
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«Jouer avec des béquilles est très facile. Dès que j’ai pu de nouveau bouger la jambe, je me suis remis à jouer avec mes amis. J’ai observé comment ils jouaient et ai décidé de rejouer de toute façon, même avec des béquilles. Ils ne m’ont pas pris en pitié et jouent avec moi pour de bon. Le football n’est pas seulement un jeu pour moi. Je voudrais devenir footballeur professionnel. Comme Messi, mon joueur préféré. Je suis supporter du FC Barcelona. Et de l’équipe nationale d’Irak, bien entendu », raconte Kassim.
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Devenir footballeur professionnel quand on est amputé d’une jambe relève a priori du fantastique. Mais Kassim est résolu, tout comme les adultes qui ont décidé de l’aider. Le photographe Tayssir Mekhdi a pris un cliché de Kassim en train de jouer au football avec ses amis. Cette photo intitulée la Soif de vivre a valu à son auteur la première place au concours Andréï Sténine dans la catégorie Sport.
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Après sa victoire au concours Andreï Sténine, Tayssir Mekhdi (au centre sur la photo) a eu l’idée d’emmener Kassim en Russie, de lui permettre d’assister à un match de football et, plus important encore, de le faire examiner par des médecins qui pourraient l’aider et lui faire fabriquer une prothèse grâce à laquelle l’adolescent pourrait vivre normalement. Accompagné de son père et du photographe, Kassim était présent au match Spartak – Oufa.
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Dmitri Kisselev, directeur général de l’agence d’information internationale Rossiya Segodnya, est une des personnes qui a organisé le séjour de Kassim en Russie.
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«En Irak, de nombreux enfants ont été victimes de la guerre. Notre initiative est symbolique. Nous avons invité Kassim en Russie et nos médecins lui permettront de retrouver une vie normale et active. C’est là le message le plus important: que les enfants recommencent à vivre leur vie d’enfant», a affirmé Dmitri Kissilev.
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Les dirigeants du club Spartak ont volontiers soutenu l’idée. Pour eux, la moindre possibilité d’aider est à saisir. Que cet adolescent soit russe ou irakien n’a aucune importance.
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Des médecins de l’Institut de chirurgie Vichnevsky et de l’Institut de recherche de traumatologie et de chirurgie infantile dirigé par Léonid Rochal (à gauche sur la photo) prendront Kassim en charge.
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L’histoire de Kassim al-Kadim s’inscrit dans la tradition des contes arabes. Il n’est bien sûr pas possible d’aider aussi vite tous les enfants mutilés par la guerre. Mais, finalement, la charité n’est-elle pas la seule vertu capable de tous nous unir?
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