Soupçonnés de faux témoignages, Benalla et trois proches de Macron entendus par la police

Suite à la saisie du parquet par le Sénat en mars à l’encontre d’Alexandre Benalla et trois autres proches de Macron au sujet d’un possible faux témoignage, ils ont été entendus par la police au cours du mois passé, informe l’agence France-Presse.
Sputnik

Alexandre Benalla, l'ancien chargé de mission de l'Élysée, et trois proches d'Emmanuel Macron ont été entendus en avril par la police judiciaire parisienne dans l'enquête sur des accusations de faux témoignages lancée après un signalement du Sénat, écrit en ce 12 mai l’AFP, citant une source judiciaire.

Le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler a notamment été entendu par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) saisie de l'enquête ouverte après un signalement du Sénat, au terme des travaux de la commission d'enquête parlementaire. Selon le Journal du dimanche, auquel se réfère l’agence, il a été auditionné le 18 avril.

Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda, et le chef du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), le général Lionel Lavergne, qui doit quitter ses fonctions prochainement, ont eux aussi été auditionnés, a confirmé la source judiciaire. Selon l'hebdomadaire, ils ont été convoqués le 12 avril.

Mis en cause dans l’affaire Benalla, le général Lavergne quitte la sécurité de l'Élysée
La veille, c'est Alexandre Benalla et Vincent Crase, ex-employé de La République en marche, qui avaient été interrogés par la BRDP.

Au terme de ces auditions libres, aucune poursuite n'a été ordonnée à leur encontre et les investigations se poursuivent, selon la source judiciaire de l’AFP.

En mars, le Sénat a saisi le parquet à l’encontre d'Alexandre Benalla, Vincent Crase, Alexis Kohler, Patrick Strzoda et du général Lavergne «pour possible faux témoignage».

Discuter