Le maire de Lyon Gérard Collomb a fait savoir le 9 mai qu'il n'assisterait pas à un meeting de campagne LREM lyonnais pour les européennes afin de ne pas se trouver aux côtés de certains détracteurs, un choix regretté en interne.
«Cela n'a pas été possible dans la mesure où parmi les organisateurs de ce meeting figurent un certain nombre de personnes qui depuis de nombreux mois n'ont cessé de jeter le discrédit sur moi», a-t-il expliqué sans citer les personnalités concernées.
Une source chez LREM, qui a requis l'anonymat, a précisé à l'AFP que M.Collomb n'avait jamais confirmé sa présence à ce meeting qui a réuni 400 personnes en présence notamment de la ministre du Travail Muriel Pénicaud.
En vue des municipales de 2020 à Lyon, une guerre fratricide se dessine avec d'un côté Gérard Collomb et de l'autre son ancien lieutenant, David Kimelfeld, bien accroché à la présidence de la métropole, siège du véritable pouvoir lyonnais. M.Kimelfeld est soutenu par M.Rudigoz, autre ex-protégé de Gérard Collomb.