Le chauffard reconnu coupable du meurtre d’un gendarme en Ariège condamné à la perpétuité

Reconnu coupable d’homicide volontaire, l’homme ayant renversé en novembre 2016 un officier de gendarmerie en tentant d’échapper à un contrôle a été condamné à la prison à vie, avec une période de sûreté de 20 ans. Son ex-compagne a été acquittée.
Sputnik

Loïc Gekiere, un délinquant multirécidiviste de 33 ans, a été condamné vendredi à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Christian Rusig, un major de gendarmerie à un mois de la retraite, qu'il a fauché lors d'un contrôle routier en Ariège en 2016, rapporte l’Agence France-Presse.

M.Gekiere a été reconnu coupable d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique, et avec pour objet de favoriser sa fuite, deux circonstances aggravantes retenues par les jurés de la cour d'assises de l'Ariège qui ont suivi les réquisitions de l'avocat général, Laurent Dumaine.

Il a également été condamné à une période de sûreté de 20 ans, un suivi socio-judiciaire de cinq ans au moment de sa libération, et une privation de 10 ans de ses droits civiques.

«C'est dans l'ordre des choses. Une décision rare à la mesure de la gravité des faits», a réagi auprès de l'AFP l'avocat de la partie civile, Laurent De Caunes.

L'ex-compagne de Loïc Gekiere, à ses côtés dans la voiture au moment des faits, a été acquittée. Elle comparaissait pour «complicité de conduite sans permis de conduire et circulation d'un véhicule [le sien, ndlr] sans assurance».

Le 26 novembre 2016, le major Christian Rusig, âgé de 55 ans et à un mois de la retraite, avait été écrasé par le véhicule que conduisait Loïc Gekiere et traîné sur plusieurs mètres. Il était décédé à l'hôpital quelques heures plus tard.

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M.Gekiere avait tenté d'échapper à un contrôle routier car il roulait sans permis de conduire, mais surtout parce qu'il encourait la prison pour récidive de violation d'une interdiction de séjour en Ariège.

À ce moment-là, il avait déjà cumulé 12 ans de prison et avait été condamné 27 fois, notamment pour des faits de vols en réunion, violences aggravées ou menaces de mort envers les forces de l'ordre, rappelle l’agence, ajoutant qu’après le verdict, son avocate, Me Meriem Mendil, n'était pas mesure d'affirmer si son client allait faire appel.

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