Un nombre record de phénomènes météorologiques extrêmes enregistré

Une étude sans précédent réalisée sur des récifs coralliens révèle une activité «inhabituelle» d’El Niño. Ce phénomène semble se produire plus fréquemment dans le Pacifique que durant les 400 dernières années. Les résultats de l’étude devraient aider à mieux comprendre les changements climatiques à venir.
Sputnik

Des scientifiques australiens ont analysé pour la première fois au monde 400 ans de phénomène El Niño grâce à des carottes de récifs coralliens recueillies dans l'océan Pacifique. Ils révèlent de nouvelles informations cruciales sur le changement des conditions météorologiques.

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Une équipe de chercheurs de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud a mis au point une méthode permettant d’obtenir les données climatiques de plusieurs siècles à l’aide de carottes de corail, un exploit que l’on croyait impossible auparavant. Cette tâche leur a pris trois ans.

Tout comme les anneaux des arbres, les carottes de corail peuvent fournir des informations sur l'histoire environnementale locale. L’équipe a donc pu reconstituer des données datant de 400 ans en arrière et les comparer aux données les plus récentes.

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«En comprenant le passé, nous sommes mieux équipés pour comprendre l'avenir, en particulier dans le contexte du changement climatique», a déclaré le Dr Mandy Freund, auteur principal de l’étude.

Selon celle-ci, publiée sur le site Scimex, les événements liés au phénomène El Niño, qui se forme dans le Pacifique central, semblent se produire plus fréquemment qu'au cours des siècles précédents. Dans le même temps, le phénomène El Niño du Pacifique Est a été le plus intense jamais enregistré.

Le phénomène El Niño est climatiquement très important et son évolution a des conséquences graves sur les conditions météorologiques mondiales, selon les chercheurs.

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