Une équipe de RTL, qui s’était déplacée à la gare de Bruxelles-Nord pour les besoins d’un reportage sur les conditions d’hygiène lamentables des lieux, a été agressée. Le journaliste et le caméraman ont été obligés de fuir. Les séquences qu’ils ont pu tourner montrent d’énormes piles de déchets et des gens dormir sur le sol.
Plus tôt, par crainte des maladies, les chauffeurs de bus de la société de transport en commun flamande De Lijn ont annoncé leur intention de ne plus desservir plusieurs arrêts de la gare de Bruxelles-Nord, selon des médias belges.
C’est depuis plusieurs mois qu’ils se plaignent du manque d’hygiène et de sécurité qui y règnent, le quotidien belge Het Laatste Nieuws évoquant des cas de gale, de tuberculose et de malaria chez des migrants en transit y séjournant. «Cela va de mal en pis. La direction doit trouver une solution», a déclaré Rita Coeck, du syndicat socialiste ACOD, citée par des médias locaux.
Les syndicats, qui ne veulent pas viser les migrants en tant que tels mais l’insalubrité des lieux, ont indiqué que ces mesures resteront en vigueur jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.