L'homme qui a été giflé par un policier près d'un bureau de tabac dans le VIe arrondissement de Paris, lors de la manifestation à l'occasion du 1er mai, a livré à LCI sa version du déroulement des événements.
Selon Yohann, il a vu un magasin ouvert et lui a proposé d'y rentrer. Quant à lui, il est resté en retrait pour protéger sa mère et d'autres personnes qui s'y trouvaient, «en laissant passer le cordon».
«À ce moment-là, un des CRS, je ne sais pas ce qui lui a pris, s'est fâché envers une personne et, on le voit sur la vidéo, lui dit "casse-toi connard". Moi j'ai vu rouge et je lui ai dit "toi aussi casse-toi". Et à partir de là, le monsieur n'a pas apprécié que je lui dise ce mot-là et il m'a mis une claque.»
Yohann nie avoir insulté le fonctionnaire et explique qu'il ne voulait pas répondre parce que «cela ne servait à rien» et parce que lui «personnellement» ne répondait pas «à la violence par la violence». L'homme a tenu à préciser qu'il ne se trouvait pas parmi les casseurs.
Le 3 mai, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie après la publication d'une vidéo sur laquelle un policier avait giflé un manifestant le mercredi 1er mai à Paris. La séquence a été largement diffusée sur les réseaux sociaux.