Le ministre de la Culture tranche la question de l’excédent de dons pour Notre-Dame

Les dons collectés pour les travaux de la reconstruction de Notre-Dame de Paris n’iront «pas à autre chose», a assuré le ministre français de la Culture interrogé par Le Parisien. Il déclare ne pas vouloir «trahir» les donateurs qui «ne veulent peut-être pas donner pour un autre monument».
Sputnik

Si les dons pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris dépassent le coût du chantier, une «fondation spécifique» peut être créée, a déclaré le ministre français de la Culture Franck Riester dans une interview accordée au Parisien. Mais ces fonds n'iront qu'à Notre-Dame, a-t-il assuré.

«La gestion de ces dons sera totalement transparente. Ils iront à Notre-Dame de Paris, pas à autre chose. On ne peut pas trahir les donateurs qui aident la cathédrale, mais ne veulent peut-être pas donner pour un autre monument», a précisé le ministre.

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Dans le même temps, il a indiqué que la question de la répartition de ces fonds était «prématurée» et que le chantier serait «extrêmement coûteux».

«Et s'il n'y a pas assez d'argent, l'État sera là pour assurer le financement au-delà du budget annuel de mon ministère pour le patrimoine. Mais ça ne sera pas au détriment des autres chantiers et des autres monuments», a ajouté M.Riester.

Auparavant, Édouard de Lamaze, le président de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR), avait souhaité au micro de France 2 que l'excédent de 500 millions d'euros par rapport à la somme nécessaire pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris soit redirigé vers d'autres édifices religieux.

Cette proposition avait été soutenue par Guillaume Poitrinal, président de la Fondation du patrimoine, cité par BFM TV, qui avait promis de «proposer aux grands donateurs de participer à des projets qui sont similaires ou semblables».

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