«N’étant pas un paillasson», Brossat portera plainte contre Campion pour insultes

Ian Brossat a annoncé via son compte Twitter son intention de déposer une plainte à l’encontre de Marcel Campion suite aux critiques de celui-ci contre Anne Hidalgo ainsi que des déclarations homophobes à l’égard de ses adjoints.
Sputnik

L'adjoint à la mairie de Paris chargé du logement et tête de liste du Parti communiste français (PCF) pour les européennes, Ian Brossat, est déterminé à porter plainte contre le «roi des forains», a-t-il écrit sur son compte Twitter en soulignant qu'il n'était pas «un paillasson sur lequel ce M.Campion essuie ses obsessions homophobes».

Cette décision intervient suite aux insultes que Marcel Campion a proférées lundi 29 avril contre la maire de la capitale ainsi que ses adjoints en pleine réunion publique, selon Le Monde en précisant que M.Campion était mécontent que la mairie de Paris ait cessé de travailler avec lui.

«À vomir»: les propos homophobes de Marcel Campion fracturent le Net
Le quotidien a notamment cité les termes qu'avait employés M.Campion pour décrire M.Brossat: «un escroc», un «petit merdeux», «une tête de con» et «un avorton qui vient expliquer à tout le monde comment ça marche».

«C'est lui qui préempte tous les appartements, et les donne à des cas sociaux. Il a déjà dépensé trois milliards», a affirmé Marcel Campion avant de poursuivre: «En plus, on peut pas dire qu'il est de la jaquette, puisqu'on n'a plus droit de le dire…».

Outre Ian Brossat, le «roi des forains» s'en est également pris à Christophe Najdovski traité d'«espèce d'abruti […] qui fait la charnière avec Anne Hidalgo et le petit communiste [Ian Brossat]».

«Honte à elle»: une photo de Brigitte Macron avec Marcel Campion indigne le Web
Puis, M.Campion a ajouté que les magistrats de la chambre régionale de la Cour des comptes étaient des «gangsters» et de «vieux magistrats pourris».

En septembre 2018, l'ancien premier adjoint d'Anne Hidalgo, Bruno Julliard, avait porté plainte contre de Marcel Campion à cause de propos homophobes. Une première audience est prévue à l'automne devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

Discuter