1er-Mai: sans gilet jaune, Éric Drouet précise les attentes de la mobilisation

Éric Drouet est descendu dans la rue lui aussi ce 1er mai pour manifester et ainsi démontrer son insatisfaction face aux décisions du gouvernement. Il a de plus expliqué à Sputnik qu'il ne portait pas de gilet jaune pour ne pas s'attirer d'amendes.
Sputnik

Ce 1er mai, la journée de mobilisation à laquelle se préparaient fondamentalement tant les manifestants que les forces de l'ordre, est perçue par Éric Drouet, une des figures phares des Gilets jaunes, comme une occasion de «montrer qu'on n'est pas satisfait des dernières sorties de Macron».

Sans gilet jaune cette fois, il a rejoint les manifestants après une courte pause et s'est abstenu, en début de journée, de faire un quelconque pronostic quant au niveau de la violence lors des rassemblements, redoutée à l'avance par les forces de l'ordre.

«Déjà sans gilet jaune, j'arrive à avoir des amendes et qu'on arrive à me reprocher. Donc avec un gilet jaune, on pourrait me coller d'autres peines donc je préfère ne pas en porter.»

La capitale a été placée sous haute sécurité en raison des risques de violences de la part de manifestants radicaux, a déclaré mardi 30 avril le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, évoquant le nombre de 7.400 policiers et gendarmes à Paris, mais également des interpellations préalables. Les forces de l'ordre s'attendaient à un défilé de syndicalistes et de Gilets jaunes, mais aussi à la présence de casseurs, parfois venus de l'étranger, et de black blocs.

À 18h00, 330 interpellations et 17.706 contrôles préventifs avaient été effectués à Paris, selon la préfecture de police. 220 personnes ont été placées en garde à vue.

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