La Russie, qui entend exporter son nouveau chasseur de 5e génération Sukhoi Su-57, pourrai trouver preneur en Chine qui en profiterait pour obtenir des technologies furtives russes pour son chasseur de 5e génération Chengdu J-20, estime le magazine américain The National Interest.
L’acquisition des Su-57 serait d’autant plus profitable à la Chine si ces avions étaient livrés avec le nouveau moteur très anticipé Izdelie 30. Cela aiderait les ingénieurs chinois à comprendre comment améliorer le processus de conception ou de production du J-20, ajoute The National Interest.
Pour rappel, Global Times citait fin mars un autre expert chinois, Xu Guangyu, conseiller en chef auprès de l'Association du contrôle des armements et du désarmement de Chine, qui avait lui aussi déclaré qu'il était possible que la Chine effectue cet achat, car le pays devait étudier les atouts des autres pays en toute occasion.
Le Su-57E pourrait être présenté au salon aéronautique de Dubaï en novembre, avait-il précisé.
«La Chine a reçu en décembre le dernier lot de 24 avions Sukhoi Su-35 [prévus par un contrat russo-chinois de 2015-ndlr]. Ces deux prochaines années, elle peut décider d’acheter des Su-35 supplémentaires produits en coopération avec la Chine, ou bien des chasseurs de 5e génération. Cela pourrait être une nouvelle possibilité pour le Su-57E», a notamment indiqué M.Kladov.
Le chasseur multirôle Su-57 de 5e génération, auparavant connu sous les noms de T-50 et PAK FA, a effectué son premier vol en 2010. L'appareil, qui combine les fonctions de chasseur et d'avion d'attaque au sol, est destiné à détruire des cibles aériennes, terrestres et navales. Il est également capable de déjouer les systèmes de défense aérienne existants et en développement. En février 2018, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a révélé que deux Su-57 avaient été testés en Syrie. La conception de l’appareil utilise des technologies furtives et des matériaux composites.