À l’approche du 1er mai, plusieurs collectifs de manifestants proposent de marquer le premier anniversaire de l’«affaire Benalla» qui continue d’embarrasser l’élite politique française.
«Un an plus tard, la justice n’a toujours pas été rendue et les atteintes à l’État de droit se font de plus en plus graves», constatent les auteurs de l’initiative, qui dénoncent les «violences policières couvertes par des mensonges d’État», ainsi que la loi anticasseurs qui «menace la liberté fondamentale de manifester», et les «arrestations abusives de journalistes».
En marge du défilé du 1er mai 2018 à Paris, au Jardin des Plantes et place de la Contrescarpe, l’ex-collaborateur de l’Élysée Alexandre Benalla avait brutalement interpellé un couple. Des images le montrant en train de frapper des manifestants ont entraîné un scandale qui ébranle le pouvoir français jusqu’aujourd’hui.