Ce dont Poutine et Kim ont discuté lors de pourparlers «très substantiels»

Le Président russe et son homologue nord-coréen ont tenu ce 25 avril à Vladivostok des discussions en tête-à-tête, abordant les perspectives de leurs relations, mais aussi le règlement de la situation sur la péninsule coréenne.
Sputnik

Kim Jong-un a salué des pourparlers «très substantiels» après deux heures de tête-à-tête avec Vladimir Poutine à Vladivostok, ville portuaire de l'Extrême-Orient russe. Les deux chefs d'État ont tenu ce 25 avril leur premier sommet, abordant la situation sur la péninsule coréenne ainsi que les liens historiques entre la Russie et la Corée du Nord.

«Nous venons d'avoir un échange d'opinions très substantiel sur des questions qui nous intéressent mutuellement», a déclaré Kim Jong-un à l'issue de la rencontre, remerciant M.Poutine pour ce «très bon moment».

«Nous avons abordé la situation sur la péninsule coréenne, avons eu un échange d'opinions sur ce qu'il fallait faire et comment le faire pour que les perspectives puissent s'améliorer», a de son côté affirmé Vladimir Poutine.

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Au début de ce sommet, M.Kim a dit compter sur une rencontre «très utile pour développer les liens historiques entre les deux pays, qui ont une longue amitié, et une relation plus stable et plus solide». À l'issue, le dirigeant nord-coréen a affiché sa volonté de poursuivre les négociations à l'avenir «dans un esprit aussi utile et constructif».

Le train du dirigeant nord-coréen nettoyé avant même son arrêt complet en gare (vidéo)
Cette rencontre a été la première tenue à ce niveau entre les deux pays depuis celle en 2011 entre l'ex-Président Dmitri Medvedev et Kim Jong-il. Ces pourparlers interviennent à un moment où les négociations entre la Corée du Nord et les États-Unis entamées après le sommet entre Kim Jong-un et Donald Trump en juin dernier semblent dans une impasse.

En 2018, le chef de l'État russe a proposé à son homologue nord-coréen de se rendre en visite en Russie quand cela lui conviendrait. Le dirigeant nord-coréen était supposé venir à Vladivostok en septembre, au moment du Forum économique oriental. Mais cette visite n'a finalement pas eu lieu.

Mercredi 24 avril, le Kremlin a estimé que les pourparlers à six — lancés il y a plus de 15 ans et aujourd'hui au point mort — étaient le meilleur moyen de travailler à la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Ces discussions à six réunissaient, outre les deux Corées, les États-Unis, la Chine, la Russie et le Japon.

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