Macron juge nécessaire de supprimer l'ENA

Lors de sa conférence de presse au palais de l’Élysée, le Président français a réaffirmé sa volonté de fermer l'École nationale d'administration (ÉNA).
Sputnik

 

Emmanuel Macron a confirmé jeudi son intention de «supprimer, entre autres, l'ENA», l'École nationale d'administration, en déclinant devant la presse ses mesures pour répondre au grand débat et à la crise des Gilets jaunes, écrit l’AFP.

«(Non) pas pour se donner le plaisir de supprimer» l'École nationale d'administration, mais «pour bâtir quelque chose qui fonctionne mieux», a justifié le président de la République.

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«Sur ce sujet, je ne crois pas du tout au rafistolage: si vous gardez les mêmes structures, les habitudes sont trop fortes, les habitudes sont là», a-t-il dit.

 

 

Selon le Président, il faut  «avoir davantage de passerelles tout au long de la vie professionnelle, pour permettre, avec des règles de déontologie extrêmement strictes, à des gens qui viennent du privé, du monde associatif, d'intégrer la haute fonction publique à différents moments».

«On doit aussi mettre à l'épreuve les jeunes hauts fonctionnaires. Ils ne peuvent pas tout de suite accéder aux postes suprêmes et être garantis de ne jamais les quitter. Je souhaite que nous mettions fin aux grands corps», avait encore souligné M. Macron, pour qui «nous n'avons plus besoin de protections à vie, et elles ne correspondent plus à la capacité à attirer les talents, ou même à les garder».

 

Cette mesure ne constitue pas vraiment une surpise: des informations sur les décisions envisagées par Emmanuel Macron ont en effet fuité dans la presse le lendemain du report de son discours, en raison de l'incendie de Notre-Dame de Paris.

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