Le RAID a été déployé ce mardi 23 avril à Lourdes où des témoins ont entendu des coups de feu rue Mozart vers 11h00 du matin, a annoncé le préfet des Hautes-Pyrénées.
«Vers 11 heures ce matin, des témoins ont entendu des coups de feu rue Mozart à Lourdes. Il s'agit d'un individu retranché à son domicile ayant tiré des coups de feu vers l'extérieur», a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Selon la préfecture, deux ou trois autres personnes pourraient se trouver à l'intérieur de cette maison.
«Des unités spécialisées du RAID de Toulouse sont sur place ainsi que des équipes de sapeurs-pompiers et du Samu. Par sécurité, les réseaux EDF et GDF ont été coupés», a noté la préfecture.
Un périmètre de sécurité a été établi dans le quartier et les habitations proches ont été évacuées.
D'après des médias, des tirs ont retenti à proximité de la gare SNCF. Trois équipes du RAID sont arrivées sur place, précise La Dépêche.
Selon les informations de France 3 Occitanie, il s'agit d'un conflit d'ordre familial: l'homme s'est retourné armé au domicile de son ex-compagne.
Une mère, sa fille et une tierce personne pourraient être retenues en otage, a indiqué le journal La Semaine des Pyrénées. D'après France 3, il s'agit de l'ancienne compagne du preneur d'otage, et de ses deux parents.
L'homme a tenté de mettre le feu à la maison depuis l'extérieur, a précisé France Info se référant à une source policière.
Des tractations étaient en cours avec le forcené quand peu après 16 heures, une équipe de déminage est arrivée sur les lieux. Le forcené a visiblement consenti à laisser partir le couple, mais a maintenu son ex-compagne en otage. Une demi-heure plus tard, à 16h42, une explosion a retenti. L'individu venait de tirer sur son ex-compagne avec son fusil à pompe. Les forces de l'ordre ont alors donné l'assaut, précise La Nouvelle République des Pyrénées.
France Info a plus tard annoncé que les trois otages avaient été libérés. Une femme a été blessée à la hanche, les deux autres otages sont sains et saufs.
Selon la chaîne, la femme prise en otage avait déposé plainte contre son ancien compagnon en octobre 2017 pour dégradations et en décembre 2017 pour séquestration et menace de mort. Suite à ces faits, il avait interdiction de revenir à Lourdes.