Comme l'indique le média canadien, Springer a été arrêté en novembre dernier à la suite d'une information anonyme. Un mandat d'arrêt avait lancé contre lui dès juin 2015, quelques mois après que le propriétaire du parc de maisons mobiles a découvert le cadavre de l'animal en venant réclamer les loyers impayés.
Le chien, amaigri et couché en position fœtale, avait les yeux exorbités. Les murs de la maison avaient été griffés, ce qui prouvait qu'il était affamé, toujours selon la même source. Après une nécropsie, de nombreux morceaux de plastique ont été découverts dans son estomac. L'animal était resté enfermé seul pendant deux mois.
Les défenseurs des droits des animaux se sont mobilisés à la suite de ce cas de cruauté.
Springer, arrêté, a été condamné à une peine exemplaire, à savoir un an d'emprisonnement. De plus, il «devra se plier à une probation d'un an à sa sortie de prison» et n'aura plus le droit de posséder des animaux.
«M. Springer, vous avez totalement échoué à vos obligations, non seulement envers votre chien, mais aussi envers la société en général», a déclaré le juge Julian Dickson après avoir annoncé la sentence.