Une vidéo fuitée montre le «kung fu» d’Assange entre les murs de l’ambassade d’Équateur

Julian Assange a pratiqué les arts martiaux lorsqu’il était enfermé dans l’ambassade d’Équateur à Londres, a indiqué The Daily Mail diffusant une vidéo d’une caméra de surveillance cachée dans les locaux de l’ambassade.
Sputnik

Une vidéo exclusive dévoilant la vie de Julian Assange au sein de l'ambassade d'Équateur à Londres a été obtenue et publiée par The Daily Mail. Les séquences donnent l'impression que le fondateur de WikiLeaks s'entraînait afin de rester en forme.

Sur une vidéo, on voit un homme qui ressemble au fondateur de WikiLeaks Julian Assange pratiquer une sorte de routine d'arts martiaux lors de son confinement dans l'ambassade d'Équateur.

Les images semblent provenir d'une caméra de surveillance placée au-dessous du plafond d'une cuisinette minuscule dans laquelle Assange imite des mouvements de boxe, saute, boit quelque chose d'une boîte en carton, fait la navette entre la cuisine et d'autres pièces. La date du tournage, le 18 novembre 2018, devient visible lorsque la caméra tourne un peu à droite.

Assange en train de faire du skate filmé par des caméras de l’ambassade d’Équateur (vidéo)
La vidéo devenue virale a déjà été visionnée plus de 42.000 fois sur YouTube.

Auparavant, un autre film montrant M.Assange en train de faire du skate sur le parquet de l'ambassade avait été diffusé par le journal El Pais.

Le 10 avril, le rédacteur en chef de WikiLeaks avait annoncé que M.Assange était espionné à l'intérieur de la mission diplomatique équatorienne.

Acte 23: une statue de Jeanne d'Arc à Toulouse déguisée en hommage à Assange (images)
L'Équateur a privé Julian Assange de son droit d'asile diplomatique le 11 avril. La police britannique a annoncé pour sa part qu'il avait été arrêté conformément à un mandat délivré en 2012 pour non comparution au tribunal.

Julian Assange est recherché par la justice de plusieurs pays. Il risque d'être extradé vers les États-Unis où il fait objet de poursuites judiciaires. Il est en effet accusé d'avoir publié en 2010 de nombreux documents américains classifiés concernant les guerres en Irak et en Afghanistan.

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