Il y a quelques jours, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été traîné hors de l'ambassade d'Équateur à Londres par des policiers britanniques, une image qui a particulièrement étonné l'ancien Président équatorien, Rafael Correa, qui l'a vue comme une atteinte à la souveraineté de son pays.
Assange avait d'abord été arrêté pour s'être échappé alors qu'il était en liberté sous caution en Grande-Bretagne, il y a 7 ans, après avoir été inculpé en Suède. Il a déclaré qu'il pensait que cette accusation de viol en Suède était un prétexte pour l'extrader aux États-Unis. Apparemment, ses craintes étaient légitimes, puisqu'Assange a également découvert lors de son arrestation la semaine dernière qu'un mandat d'arrêt scellé l'attendait aux États-Unis. Washington demande maintenant son extradition sous le seul chef d'accusation d'avoir conspiré avec l'ancien officier américain du renseignement militaire, Chelsea Manning, à déchiffrer un mot de passe sur le système informatique classifié du Département de la Défense.