Pour son bon développement, l'Algérie est tenue de diversifier ses partenaires économiques et industriels, a déclaré à Sputnik Salah Eddine Tiar, président fondateur de l'association Ambassadeurs des jeunes algériens (AJA), à l'occasion du 5e Forum économique international de Yalta, en Crimée. Présent au forum, il a affirmé que son pays devait se libérer des contraintes de sa coopération économique historique avec la France.
«Sur le plan économique, l'Algérie doit se libérer de la France», a-t-il confié. «Malgré que nous sommes indépendants depuis 1962, la France continue de contrôler notre économie», a-t-il ajouté, soutenant que «nous devons nous libérer de la France pour qu'on puisse coopérer avec des pays comme la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud».
Ainsi, selon la presse algérienne, il avait affirmé que les investisseurs étrangers, notamment américains, se voyaient obligés de passer à chaque fois par la France et étaient dans l'obligation d'obtenir une autorisation de celle-ci pour entrer en Algérie.