Privé d'oxygène, le cerveau d'un mammifère meurt dans les plus brefs délais. Ses cellules périssent irréversiblement. Or, une nouvelle découverte présentée dans la revue Nature montre que ce processus peut être modifié.
Pour leur expérience, les scientifiques ont utilisé un système appelé BrainEx qui imite le flux sanguin pulsatile qui traverse les vaisseaux cérébraux à une température de 37 degrés, soit à peu près celle du corps. Les spécialistes ont prélevé 32 cerveaux de porcs abattus à des fins alimentaires. Puis, ils les ont connectés au système quatre heures après la mort des mammifères pour tenter de restaurer et de préserver la fonction cellulaire.
À la place du sang, les chercheurs ont utilisé un liquide spécial qui ne contenait ni cellules sanguines ni coagulants, mais transportait de l'oxygène à l'aide de composants à base d'hémoglobine et de médicaments.
Ainsi, les scientifiques avancent que les résultats de leurs travaux démontrent qu'à l'avenir les personnes ayant subi un accident vasculaire cérébral ou souffrant de maladies affectant le cerveau pourraient être mieux soignées.