La piste accidentelle est privilégiée à ce stade de l'enquête sur l'incendie qui a détruit une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris lundi, a annoncé mardi 16 avril le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, ajoutant que «rien ne va dans le sens d'un acte volontaire».
«Cinq entreprises intervenaient sur le site. Dès aujourd'hui, ont débuté des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents hier», a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.
Le procureur a expliqué qu'il y avait «eu une première alerte à 18H20 suivie d'une procédure de levée de doutes mais aucun départ de feu n'a été constaté».
Les investigations seront «longues complexes», a prévenu Rémy Heitz, cité par l'AFP, mais a-t-il promis «tous les moyens sont mis en œuvre pour arriver à la vérité, pour connaître l'origine de ce terrible incendie».
Un incendie s'est déclaré le 15 avril dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Selon les médias qui se réfèrent aux pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visite d'Europe. La rénovation de la flèche de Notre-Dame, en vue notamment d'en refaire l'étanchéité, était en cours.
La cathédrale a déjà connu un incendie de moindre ampleur en octobre 1944. Les flammes s'étaient alors propagées par la flèche et le toit.