Les combles à partir desquels s’est répandu l’incendie, qui a ravagé le 15 avril au soir le joyau de la transition du roman au gothique qu’est la cathédrale Notre-Dame de Paris, ont été largement détruits. Si bien qu’il y a peu de chances qu’on y retrouve les preuves matérielles nécessaires à la détermination de l’origine du feu, écrit, au lendemain du drame, Le Monde.
Pour le moment, la quarantaine d’enquêteurs de la brigade criminelle n’a pas pu accéder aux lieux de l’incendie, «la solidité de l’édifice n’étant pas assurée». Il n’est donc pas exclu que des drones soient employés pour faciliter la tâche aux nombreux experts.
«Ce sera une enquête longue, complexe, qui va marier des éléments policiers mais aussi des éléments techniques avec des expertises qui vont être missionnées», selon le quotidien, citant une source policière qui qualifie d’ores et déjà cette affaire d’«hors norme».