Malgré que le procureur de la République de Paris privilégie la piste accidentelle après l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris, Alice Weidel, co-présidente du groupe parlementaire de l'AfD au Bundestag, a établi un lien entre l'incendie et les profanations dont le nombre a augmenté en France au cours des derniers mois.
«Pendant la semaine pascale, Notre-Dame brûle. En mars, la deuxième plus grande église Saint-Sulpice brûle. En février: 47 dégradations en France. L'Observatoire de l'intolérance et de la discrimination des chrétiens d'Europe dénonce une hausse significative», a-t-elle écrit dans son tweet.
Le nombre de 47 dégradations est évoqué par le site catholique The Tablet qui cite «des groupes de surveillance français» qui avancent que 15 actes de vandalisme, 15 actes de profanation et un d'incendie ont été enregistrés dans tout le pays uniquement lors du mois de février.
Le Figaro écrit également qu'entre le 28 janvier et le 10 février, au moins neuf églises ont été visées en France, dont quatre ont subi des actes de «profanation» et cinq des actes de «vandalisme».
Lors d'un point presse sur le parvis de Notre-Dame, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a souligné qu'au stade préliminaire de l'enquête la piste accidentelle était privilégiée.
«J'indique très clairement que rien en l'état ne va dans le sens d'un acte volontaire, c'est donc une piste accidentelle qui est privilégiée à ce stade», a-t-il déclaré en conférence de presse.