Alors que la France et l’Inde négociaient la vente de trente-six avions de combat Rafale, l’homme d'affaire indien Anil Ambani a bénéficié d’un effacement de sa dette de plus de 140 millions d’euros, révèle Le Monde.
À l’époque, l’entreprise était confrontée à «de gros soucis financiers», une importante dette fiscale mettant en péril sa solvabilité. Or, le contentieux d’un montant total de 151 millions d’euros a finalement été réglé par un paiement de 7,6 millions d’euros seulement.
Le journal cite en outre «un proche collaborateur d’Anil Ambani» qui s’était vanté d’avoir rencontré avec lui, au début de l’année 2015, «Emmanuel Macron dans son bureau à Bercy, où le problème fiscal s’est réglé par un coup de fil à son administration».
Le groupe Reliance a pour sa part démenti dans un communiqué «tout favoritisme et bénéfice» tirés de son accord avec le fisc français, tout en soulignant que le contentieux s’était réglé par un accord «dans le cadre légal accessible à toutes les entreprises opérant en France».