Les musulmans se sentent plus satisfaits de vivre parce qu'ils se trouvent «unis» et plus connectés les uns aux autres que les personnes d'autres religions, suggère une étude réalisée à l'Université de Mannheim, en Allemagne, et publiée dans le journal de l'American Psychological Association.
Certains psychologues présentent l'unité comme un trait de la personnalité qui distingue les personnes recherchant et établissant davantage de liens avec autrui, avec l'environnement et avec leur notion de puissance supérieure ou de Dieu. Tous ces concepts semblent corrélés à une plus grande satisfaction de vivre, ce qui est lié à de meilleurs résultats en matière de santé physique et mentale.
Selon le document, les musulmans sont les plus susceptibles de croire qu'ils sont liés à quelque chose de plus grand qu'eux-mêmes. Suivent les chrétiens qui ne se considèrent ni comme catholiques ni comme protestants, les bouddhistes et les hindous.
Les athées se sentent les moins connectés les uns aux autres ou à une puissance supérieure, selon l'étude. Or, un modèle mathématique conçu par les chercheurs a confirmé l'existence d'un lien étroit entre le sentiment d'unité et la satisfaction de vivre.