«C'est l'outil de promotion le plus puissant dont puisse rêver un extrémiste», a déclaré le chef du premier groupe de divertissement au monde, lors d'un événement organisé par l'organisation juive de défense des droits de l'homme, le Centre Simon Wiesenthal, qui lui a décerné un prix humanitaire.
«De par leur conception, les réseaux sociaux offrent une vision du monde étriquée qui filtre tout ce qui remet en question nos convictions, tout en validant constamment nos croyances et en amplifiant nos peurs les plus profondes», a-t-il ajouté.
«La haine et la colère nous entraînent dans un gouffre», a poursuivi M. Iger. Selon lui, elles contaminent le discours public et transforment les pays et la culture en quelque chose de totalement méconnaissable pour ceux qui croient encore «en la civilité, aux droits de l'homme et à la décence fondamentale.»