Intervenant pendant une marche «En défense de la patrie et contre l'impérialisme», le président de l'Assemblée nationale constituante Diosdado Cabello a fustigé les nouvelles sanctions du gouvernement états-unien contre l'industrie pétrolière, les qualifiant de crime contre l'humanité, a annoncé la chaîne publique vénézuélienne Venezolana de Television.
«Les sanctions sont une violation des droits de l'Homme que l'Onu doit considérer comme un crime contre l'humanité», a-t-il déclaré.
«Ceux qui empêchent un pays d'acheter de la nourriture et des médicaments commettent un crime contre l'humanité», a-t-il insisté.
Il a signalé que «les États-Unis étaient à court d'arguments», raison pour laquelle ils introduisent des sanctions contre le Venezuela.
Selon lui, Washington «attaque les gens et a le culot de parler de droits de l'Homme. Aucun pays au monde ne viole les droits humains comme eux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de leur pays».
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».