François Asselineau, partisan du retrait de la France de l'Union européenne et candidat aux élections européennes, a présenté une paire de menottes peintes en bleu et ornées d'étoiles jaunes imitant le drapeau de l'Union européenne lors de l'Émission politique sur France 2 le 4 avril, pour ainsi illustrer de manière métaphorique la position de la France dans l'UE:
«Il faut savoir que les Français comprennent que toutes les politiques en matière stratégique sont fixées par les traités européens d'une part, et par le rapport annuel des grandes orientations des politiques économiques publié par la Commission européenne chaque année pour chaque pays.»
«Par exemple, la suppression de l'ISF a été réclamée par la Commission européenne. Par exemple, la privatisation d'Engie, la privatisation de la SNCF, la privatisation d'EDF, a été réclamée par le rapport de grandes orientations des politiques économiques de la Commission européenne en 2015.»
Il a poursuivi avec des exemples relevant de la sphère de la vie sociale: «par exemple, également, la réforme des retraites, la démolition du droit du travail».
Bien que le président de l'Union populaire républicaine (UPR) n'ait pas réussi à terminer son propos au bout d'une minute mise à sa disposition, il a cependant ajouté aussi de manière métaphorique qu'il avait apporté une solution pour ces menottes «européennes», «la clé bleu blanc rouge» pour en sortir.
Benoît Hamon, Florian Philippot et François Asselineau contestaient en référé-liberté la décision de France 2 de ne pas les inviter au débat du 4 avril, où étaient invitées les têtes de listes aux élections européennes Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (liste commune Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV) et Nathalie Loiseau (LREM), ainsi que Ian Brossat (PCF) et Jean-Christophe Lagarde (UDI).