Abir Moussi, la présidente du Parti destourien libre (PDL) tunisien, a réagi à la question des aides financières accordées par le Fonds monétaire international (FMI) à la Tunisie, sous conditions de réformes structurelles que le gouvernement se doit d'engager. S'exprimant lors d'un discours public, le 31 mars, à Sidi Bouzid, l'avocate a mis en garde contre les risques que les politiques du FMI peuvent engendrer pour la souveraineté du pays.
«La souveraineté de la Tunisie est menacée par les instructions du Fonds monétaire international», a-t-elle déclaré, citée par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP)
Parmi les conditions du FMI figurent notamment la dévaluation de la monnaie tunisienne pour favoriser les exportations et attirer les investissements étrangers en plus de celle relative à la baisse du nombre de salariés du secteur public.
Outre le parti de Mme Moussi, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce le volet des réformes qui conditionne l'aide de cette institution internationale. Pour l'UGTT, les difficultés économiques que connaît actuellement le pays sont largement imputables au rôle du FMI.