The National Interest évoque la chute de l'URSS et de nouvelles perspectives qui s'ouvraient pour l'Otan dans ce contexte. La revue rappelle que peu de temps avant l'effondrement de l'Union soviétique, le Président américain George. H. W. Bush, la première ministre britannique Margaret Thatcher, le Président français François Mitterrand, le chancelier allemand Helmut Kohl et les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont déclaré que les anciens pays membres du pacte de Varsovie ne pourraient pas adhérer à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord.
Ensuite, la «transformation de l'Otan en zombie» s'est produite, indique l'article, en 1994, quand l'Alliance a initié le programme Partenariat pour la paix afin de coopérer avec les pays non membres. C'est alors que la Pologne, la République tchèque, la Hongrie et pratiquement toute l'Europe de l'Est ont commencé à faire la queue pour adhérer à l'Otan, car les États-Unis leur promettaient une aide militaire contre la «menace russe», analyse l'article.
Un rôle notable a été joué, poursuit The National Interest, par l'élection présidentielle américaine en 1996, quand Bill Clinton et son rival républicain Bob Dole se prononçaient pour une expansion de la coalition.
A présent, écrit le magazine, la Géorgie a l'intention d'adhérer à l'Alliance, après quoi elle se transformera en protectorat militaire des États-Unis.
«Et si Donald Trump ne veut pas que Moscou considère la Géorgie comme la future plateforme d'attaque contre la Russie, il doit simplement dire non», conclut l'auteur de l'article.