En ce moment, le Liban est au cœur des préoccupations des grands de ce monde.
Le 22 mars dernier, le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, s'est rendu à Beyrouth avec un vaste catalogue de demandes. Campé aux côtés du ministre des Affaires étrangères libanais, Pompeo a déclaré: «Le Liban et le peuple libanais sont confrontés à un choix: avancer courageusement en tant que nation indépendante et fière ou permettre aux sombres ambitions de l'Iran et du Hezbollah de dicter votre avenir. »
Le 26 mars, le Président libanais Michel Aoun s'est rendu en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine. Qu'attendre de cette visite, étant donné les évolutions récentes au Moyen-Orient, de l'hostilité américaine croissante envers l'Iran à la situation en Syrie, en passant par la récente reconnaissance unilatérale par les États-Unis d'une souveraineté israélienne sur le Golan?
Fadi Assaf, ancien conseiller du Président du Liban et consultant en relations internationales, revient sur cette double séquence diplomatique.