2.800 assignations à comparaître, 500 mandats de perquisition, 230 ordonnances de communication, 13 demandes de preuves à des gouvernements étrangers, et des entretiens avec 500 témoins pour aboutir à une conclusion claire:
«L'enquête n'a pas permis d'établir que des membres de la campagne Trump avaient conspiré ou coordonné avec le gouvernement russe dans ses activités d'ingérence électorale.»
Voilà l'information-clé de l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur une possible ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016, selon un résumé rendu par le procureur général américain William Barr.
La supposée «ingérence électorale russe» ne concernait, selon Barr, que deux choses improuvables devant une cour de justice: du piratage informatique et une activité de trolling sur les réseaux sociaux. Pourtant, pendant plus de deux ans, de nombreux médias ont soutenu que Donald Trump était une sorte d'homme de paille du gouvernement russe, qui avait conspiré avec Moscou pour remporter l'élection présidentielle de 2016.
Y aura-t-il un acte II à cette affaire? Marc Ruskin revient sur cette rocambolesque affaire. Ce ressortissant français a passé 20 ans en tant qu'agent spécial du FBI, pour lequel il a reçu cinq éloges. Également ancien Procureur de district adjoint à Brooklyn, New York, il est l'auteur du livre «The Pretender: My life undercover for the FBI» (chez Thomas Dunne Books).