La proposition du chef d'état-major algérien portant sur la destitution du Président été soutenue par la majorité des citoyens, qui croient Abdelaziz Bouteflika incapable d'exercer ses fonctions, mais a rencontré aussi une résistance.
Auparavant, M.Salah a appelé à appliquer l'article 102 de la Constitution permettant de destituer Abdelaziz Bouteflika de ses fonctions de Président de l'Algérie en raison de son état de santé.
L'article en question stipule que «lorsque le Président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l'unanimité, au parlement de déclarer l'état d'empêchement».
Ciblé depuis près d'un mois par une vague inédite de contestations, l'actuel Président de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika, a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n'a pas encore été fixée.