Maduro explique le black-out de lundi par un tir de sniper

L’attaque contre la plus grande centrale hydroélectrique vénézuélienne de Guri, à l’origine d’un deuxième black-out au Venezuela, a été perpétrée par un sniper, selon le Président du pays Nicolas Maduro.
Sputnik

La deuxième panne d'électricité générale au Venezuela, en mars, a été provoquée par un tir de fusil de précision sur la centrale hydroélectrique de Guri, a annoncé Nicolas Maduro dans un entretien accordé à la télévision publique Venezolana de Television.

«C'était une attaque au fusil longue portée, c'était à coup sûr un tireur d'élite, et cette droite perverse, diabolique, la marionnette diabolique est à l'origine de cette attaque, les Vénézuéliens ne doivent pas en douter», a déclaré par téléphone le Président vénézuélien.

Il a fait savoir qu'il attendait de «bonnes nouvelles» dans les heures à venir quant au rétablissement de l'approvisionnement en électricité et a appelé les habitants à rester calmes et à s'organiser.

«Je demande la compréhension maximale de tous les Vénézuéliens», a-t-il déclaré, ajoutant qu'un préjudice «très grave» avait été causé à la centrale.

Le gouvernement vénézuélien dénonce une «attaque» après une nouvelle panne d’électricité
Dans la journée du lundi 25 mars, le Venezuela a été victime d'une importante panne d'électricité qui a frappé la majeure partie du pays. Quelques heures plus tard, le ministre vénézuélien de la Communication et de l'Information, Jorge Rodriguez, a assuré que l'approvisionnement en électricité avait été rétabli sur la quasi-totalité du territoire. Cependant, lundi soir, une nouvelle attaque contre le système électrique national a été annoncée.

Caracas a qualifié l'incident d'attaque préméditée des États-Unis contre la centrale de Guri.

La centrale hydroélectrique de Guri, qui fournit environ 80% de l'électricité du Venezuela, avait déjà été touchée lors de la panne du 7 mars. Caracas et presque l'ensemble du pays s'étaient alors retrouvés plongés dans l'obscurité. Le fournisseur national d'électricité Corpoelec avait dénoncé un «sabotage» alors que les autorités du pays ont accusé les États-Unis d'avoir mené une attaque informatique contre la centrale électrique.

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