Au Québec, des chauffeurs de taxi brûlent leurs pantalons devant l'Assemblée nationale

En signe de protestation contre le projet de loi 17, déposé par le ministre québécois des Transports, François Bonnardel, et prévoyant une réforme de l’industrie du taxi, plusieurs chauffeurs ont manifesté ce mardi dans le centre-ville de Québec et ont même brûlé leurs pantalons devant l’Assemblée nationale.
Sputnik

Des enseignes de taxi et des pantalons en flammes devant l'Assemblée nationale du Québec. Des chauffeurs de taxi ont ainsi exprimé leur mécontentement contre le projet de loi 17 qui vise à une déréglementation de leurs activités.

​Avant ceci, environ 200 chauffeurs de taxi ont d'abord ralenti leurs véhicules qui se dirigeaient vers le centre-ville de Québec à partir du secteur de Sainte-Foy, rapporte la presse locale.

À l'heure de pointe, les chauffeurs ont formé un cortège, ont roulé à très basse vitesse et ont klaxonné en signe de protestation.

Quand le Québec se laisse gagner par la fièvre verte
Le but du projet de loi déposé par François Bonnardel est, selon lui, de moderniser l'industrie et d'adoucir la réglementation qui l'encadre en offrant un «environnement réglementaire moins lourd, des économies dans les coûts d'opération et une équité entre tous les joueurs de l'industrie». La réforme prévoit notamment de mettre un terme aux agglomérations de taxis, à savoir les territoires exclusifs sur lesquels un détenteur d'un permis de taxi peut transporter des clients, ainsi qu'au contingentement du nombre de véhicules qui peuvent les desservir.

Néanmoins, les chauffeurs de taxi assurent de leur côté que ce projet de loi conduira à la faillite de nombreux conducteurs.

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