Souveraineté d’Israël sur le Golan: Riyad commente la décision de Trump

L’Arabie saoudite désapprouve et rejette catégoriquement la décision de l’administration des États-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan, occupé par l’État hébreu depuis 1967 suite à la guerre des Six Jours, a déclaré sur Twitter le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Sputnik

La diplomatie saoudienne a annoncé sur Twitter sa non-reconnaissance du contrôle d'Israël sur le Golan, après que Donald Trump a signé un décret affirmant le contraire.

«La position de l'Arabie saoudite au sujet du Golan reste inchangée. Il s'agit de territoires arabo-syriens conformément aux accords internationaux et toutes les tentatives visant à imposer le contraire ne changeront en fait rien», souligne le ministère.

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Le royaume arabe a tenu à souligner que cette décision aurait de graves répercussions sur le règlement pacifique du conflit au Proche-Orient, sur la sécurité et la stabilité de la région.

Le 21 mars, le Président états-unien s'est servi de son compte Twitter pour reconnaître la souveraineté israélienne sur la partie du Golan syrien dont Israël s'est emparé en 1967 et que l'État hébreu a depuis annexée. Ce dimanche, le ministre israélien des Affaires étrangères Yisrael Katz a déclaré que le Président américain signerait un décret reconnaissant la souveraineté à Israël lundi 25 mars. Et ce lundi 25 mars, en marge des négociations avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, Donald Trump a apposé sa signature sur un document qui reconnaît la souveraineté d'Israël sur le plateau du Golan.

Depuis 1967, Israël occupe quelque 1.200 km2 du plateau du Golan qui appartenait à la Syrie avant la guerre des Six Jours. En 1981, le parlement israélien a adopté la Loi sur les hauteurs du Golan, proclamant unilatéralement la souveraineté de l'État hébreu sur ce territoire. Quoi qu'il en soit, la communauté internationale n'a jamais reconnu cette annexion.

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