L'Union européenne ne reconnaît toujours pas le plateau du Golan comme faisant partie du territoire israélien, a déclaré jeudi la porte-parole de la diplomatie européenne Maja Kocijancic.
La déclaration de Bruxelles intervient au milieu d'une controverse suscitée par l'annonce du Président Donald Trump, qui a montré jeudi son intention de reconnaître la souveraineté israélienne sur ce territoire contesté. «52 ans après, il est l'heure pour les États-Unis de reconnaître la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan qui sont d'une importance stratégique essentielle pour la sécurité de l'État d'Israël et la stabilité régionale!», a lancé jeudi le leader américain sur son compte Twitter.
«La position de l'Union européenne n'a pas changé: l'UE, conformément au droit international, ne reconnaît pas la souveraineté d'Israël sur les territoires qu'il occupait depuis juillet 1967, y compris le plateau du Golan, et ne les considère pas comme faisant partie du territoire israélien», a déclaré Mme Kocijancic.
La déclaration de Trump intervient en prévision d'une visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aux États-Unis la semaine prochaine et des prochaines élections en Israël dont il est le favori.