Brigitte Bardot a violemment critiqué les habitants de l'île de La Réunion dans une lettre ouverte au préfet rendue publique mardi, leur reprochant de maltraiter les animaux. Elle n'a pas hésité à utiliser des expressions comme «île démoniaque», «population dégénérée» ou «traditions barbares».
«Si ce courrier est authentique, il appelle une réponse claire: le préfet de La Réunion déposera dès demain une plainte à laquelle je m'associerai», a tout de suite réagi, dans un tweet, la ministre des Outre-mer Annick Girardin.
«Le racisme ordinaire n'a pas sa place dans le débat d'idées», a-t-elle martelé alors qu'elle se trouve actuellement à La Réunion.
Brigitte Bardot, déjà condamnée à cinq reprises pour incitation à la haine raciale, notamment pour des propos tenus contre les musulmans, condamne le sort qui serait réservé aux chats et aux chiens, mais aussi les «décapitations de chèvres et boucs en offrande à leurs Dieux».
La sénatrice réunionnaise Nassimah Dindar a elle aussi tenu à réagir à cette lettre: «La maltraitance animale est inadmissible, l'outrance et l'injure tout autant! Qui d'entre les Réunionnais et vous est le plus "sauvage"?».
Des utilisateurs des réseaux sociaux ont également dénoncé la démarche de l'ancienne légende du grand écran.