Arctique: les processus du réchauffement climatique sont irréversibles, selon l’Onu

Les transformations qui aujourd’hui touchent l’Arctique en ce qui concerne le réchauffement climatique ne sont pas réversibles et même si tous les pays demain arrêtaient de libérer de grandes quantités de CO2 dans l'atmosphère, la température en Arctique augmentera de cinq degrés à la fin du siècle.
Sputnik

Selon des scientifiques de l'Onu, il est aujourd'hui déjà trop tard pour empêcher une hausse importante des températures dans l'Arctique. Ils constatent que même si tous les pays qui ont signé l'accord de Paris sur le climat remplissaient toutes les conditions de la COP 21 de réduction des gaz à effet de serre qui sont destinées à lutter contre ce dernier ou s'ils arrêtaient de libérer du CO2 dans l'atmosphère demain, la température dans l'Arctique augmenterait de cinq degrés de toute manière à la fin du siècle.

Selon le rapport, les augmentations de température pourraient atteindre entre cinq et neuf degrés d'ici 2080.

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Les chercheurs indiquent qu'à cause du changement climatique l'Arctique s'est déjà réchauffé de manière significative ces dernières décennies et qu'il n'y a plus rien à faire. Selon eux, certains processus sont désormais entrés dans une phase irréversible ce qui ne permettra pas de maintenir la température de l'Arctique.

«Ce qui se passe dans l'Arctique ne se limite pas à l'Arctique. Nous avons une science, il faut maintenant agir plus rapidement pour lutter contre le changement climatique pour éviter d'arriver à un point de non-retour, ce qui pourrait être encore plus grave pour notre planète que nous le pensions auparavant», a expliqué Joyce Msuya, directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement.

Parallèlement, la fonte du pergélisol et la libération du méthane contenu dans le sol pourraient accélérer le réchauffement de la planète. Qui plus est, quatre millions de personnes et 70% des infrastructures de la région dans une trentaine d'années pourraient être affectées par la fonte du permafrost, qui devrait diminuer d'au moins 45% en comparaison avec aujourd'hui.

Le document en question a été présenté à l'occasion de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement, à Nairobi, au Kenya.

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