Dans son «manifeste», l'un des auteurs des fusillades dans deux mosquées de Christchurch a raconté que ses opinions avaient «radicalement» changé après son voyage en Europe au printemps 2017.
Lors de son déplacement, il a notamment constaté une «invasion de non-blancs en France».
En pleine campagne présidentielle de 2017, il déclare avoir observé en France un «duel ridicule» entre «un ex-banquier mondialiste, capitaliste» et «une figure peu controversée dont l'idée la plus brave et la plus inspirée était une possible déportation des migrants illégaux».
Il a également déclaré avoir «été pris de désespoir» après la victoire d'Emmanuel Macron.
Le tireur s'en est également pris à la chancelière allemande Angela Merkel qu'il a accusée de «nettoyage racial de l'Europe». Il a aussi qualifié le Président turc de «pire ennemi» et de «leader du plus grand groupe musulman en Europe».
L'AFP souligne que le titre de ce document intitulé «le Grand remplacement» fait référence à une thèse de l'écrivain français Renaud Camus sur la disparition des «peuples européens», «remplacés» selon lui par des populations non-européennes immigrées.
Durant la prière de ce vendredi 14 mars, des attaques ont été perpétrées dans deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. Le chef de la police a annoncé 49 morts et des dizaines de blessés.