Des réfugiés du camp d'Al-Roukban à la frontière syro-jordanienne ne peuvent le quitter en raison de la présence de radicaux syriens, a affirmé Gleb Desiatnikov, l'ambassadeur de Russie en Jordanie, dans une interview accordée à Sputnik.
«Oui, il y en a 40.000 [des réfugiés, ndlr]. Beaucoup d'eux voudraient partir mais ils ne peuvent pas notamment à cause de la prédominance des radicaux syriens au sein du camp», a déclaré M.Desiatnikov.
À la question d'une date approximative du départ d'un prochain convoi humanitaire depuis le territoire jordanien, M.Desiatnikov a répondu: «Malheureusement, il n'y a pas encore de dates concrètes. Vous comprenez, il y a beaucoup d'obstacles différents venus de l'extérieur, ceux qui sont causés par des tiers. Ce problème existe et nous essayons de le résoudre».
L'ambassadeur a confirmé que le dialogue entre les deux pays se poursuivait. Un comité russo-jordanien a été fondé afin de trancher la question d'Al-Roubkan. «Nous sommes pour le libre accès de l'alimentation, des médicaments et d'autres produits de première nécessité pour que sa population puisse littéralement survivre», a ajouté le diplomate.
À ce jour, le dernier convoi humanitaire est arrivé au camp le 6 février. Les camions ont transporté 1.080 tonnes de produits manquants, selon les données fournies à la Russie par des membres de l'Onu.