«Il se peut que le "no deal" empêche tous les pêcheurs européens d'aller pêcher dans les eaux territoriales britanniques. Ce serait un drame parce que beaucoup de nos pêcheries pêchent dans ces eaux, et il n'y pas du tout d'autre possibilité de report ailleurs. Donc, nous avons commencé à envisager des solutions sociales d'arrêt de bateaux», a déclaré le ministre de l'Agriculture et de la pêchecité par l'AFP.
Quoi qu'il arrive, la Grande-Bretagne «restera une île à 22 kilomètres de Boulogne-sur-Mer, elle ne va pas partir, donc il faudra bien qu'il y ait des accords économiques avec les Britanniques, y compris pour la pêche» a-t-il souligné, en rappelant la position d'Emmanuel Macron selon qui il n'est «pas question que la pêche soit la variable d'ajustement du Brexit».
«Nous sommes en train de recruter des vétérinaires qui sont formés depuis plusieurs semaines», a développé le ministre.
Le 3 décembre, M. Guillaume avait révélé que seulement 40 postes équivalent temps plein de vétérinaires avaient été inscrits au budget 2019, jugeant alors ces chiffres insuffisants pour mener les contrôles aux frontières lors de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
La France compte neuf ports considérés comme points d'entrées principaux pour le transport de marchandises et de passagers vers la Grande-Bretagne: Dunkerque, Le Havre, Calais, Dieppe, Caen-Ouistreham, Cherbourg, Brest, Saint-Malo et Roscoff.