Gilet jaune matraqué: une enquête ouverte après la diffusion d’une vidéo

La préfecture du Finistère a réagi à la vidéo d’un homme se faisant matraquer par les forces de l’ordre samedi dernier à Quimper et veut «préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits» en ouvrant une enquête administrative.
Sputnik

La préfecture du Finistère a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête administrative à la suite de la diffusion d'une vidéo tournée samedi lors de la manifestation régionale des Gilets jaunes organisée à Quimper, laquelle montre un manifestant à terre, frappé à coups de matraque par un gendarme mobile.

Agrippé à un pont, un Gilet jaune reçoit une dizaine de coups de matraque (vidéo)
L'enquête a pour but de «préciser la manière exacte dont se sont déroulés les faits». Dans un communiqué, la préfecture indique que plusieurs vidéos ont été tournées samedi «dans un contexte de violences contre les forces de l'ordre, qui ont (…) fait plusieurs blessés parmi les forces de l'ordre comme parmi les manifestants».

L'une de ces vidéos, largement diffusée sur les réseaux sociaux et par ailleurs relayée sur Twitter par le journaliste David Dufresne, montre un manifestant agrippé à une rambarde et frappé à de multiples reprises par un gendarme.

Acte 17: un gendarme mobile écrase volontairement les lunettes d'un Gilet jaune (vidéo)
​La préfecture «observe qu'elle [la vidéo] se déroule précisément sur les lieux où ces violences délibérées étaient commises depuis plus d'une heure contre les forces de l'ordre, et que cette personne participait donc de fait à un attroupement violent». Le communiqué souligne aussi qu'il s'agissait d'une «manifestation non-déclarée».

Le manifestant, Max Barré, un chauffeur routier de 25 ans, envisage de porter plainte, selon l'AFP. Il n'a pas été interpellé samedi par les forces de l'ordre.

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